dimanche 31 janvier 2021

La profondeur de champ ... ça vous parle ?

 Pour une distance « lentille – écran » donnée, il n’existe qu’une unique distance « objet-lentille » permettant de respecter exactement la relation de conjugaison, donc une mise au point exacte. En dehors de cette position, l’image d’un point n’est pas un point mais une tache. Si la tache est suffisamment petite pour n’éclairer qu’un seul des photorécepteurs du capteur, alors la photographie parait aussi nette que si la relation de conjugaison est respectée.

On appelle ce critère la condition de netteté approchée.


La profondeur de champ est l’étendue de la zone qui apparaît nettement sur une photographie.


La vidéo ci-dessous a pour but de vous faire comprendre de quel réglage dépend la profondeur de champ, où comment se servir de l'ouverture du diaphragme pour maximiser la zone de netteté d'une photos ou au contraire, avoir une profondeur de champ très courte.



L'exposition d'une photographie

L'exposition est le fait d'exposer une surface photosensible, comme le capteur sur les appareils photo numériques, à une scène et donc à de la lumière. C'est en captant cette lumière et en l'accumulant que cette surface va pouvoir restituer la scène sous forme d'image. On dira que l'exposition dépend de l'éclairement.

L’éclairement d’une surface traduit la sensation de luminosité que l’on a lorsqu’on l’observe à l’œil nu. C’est une grandeur notée  et exprimée en lux. Elle se mesure avec un luxmètre.

Contrairement à l’œil, le capteur de l’appareil photographique accumule toute l’énergie qu’il reçoit par rayonnement lumineux pendant que l’obturateur reste ouvert. Plus il reçoit d’énergie, plus la photographie est lumineuse.

La luminosité de la photographie dépend de l’énergie reçue par le capteur par rayonnement lumineux. Cette énergie est proportionnelle à son éclairement et à la durée pendant laquelle il est éclairé.

 

Pour gérer l'éclairement, il ca y avoir 3 paramètres :

- l'ouverture de l'appareil photographique qui est géré par lle diaphragme,

- la vitesse ou le temps de pose géré par l'obturateur

- et la sensibilité ISO du capteur.


L’ouverture de l’appareil photographique est le diamètre, noté , du diaphragme placé dans l’objectif. C’est donc le diamètre du faisceau de lumière qui pénètre dans l’appareil.


L'ouverture est généralement donnée en fonction du nombre d’ouverture N qui se défini par la formule suivante :

N = f'/D

f' étant la distance focale de l’objectif et  D son ouverture.

f' et D sont exprimés avec la même unité.  N n’a pas d’unité.

 

Si le nombre d’ouverture  augmente, alors le diamètre d’ouverture diminue donc l’éclairement du capteur diminue.

Une augmentation du nombre d’ouverture de l’objectif entraine une baisse de la luminosité de la photographie.

 

Le temps de pose : 

Le temps de pose est la durée pendant laquelle l’obturateur reste ouvert pendant la prise d’une photographie.

     Plus le temps de pose est long, plus l’obturateur reste ouvert longtemps donc plus la photographie d’un objet en mouvement sera floue.

     En revanche une augmentation du temps de pose augmente l’énergie reçue par le capteur par rayonnement lumineux. Cela augmente donc la luminosité de la photographie.

Une augmentation du temp de pose augmente l’énergie reçue par le capteur, donc augmente la luminosité de la photographie.




La sensibilité ISO : 

En photographie, la sensibilité ISO est la mesure de la sensibilité à la lumière des pellicules et des capteurs numériques (CCD). Elle est une donnée essentielle à la détermination d’une exposition correcte.
Pour un même une même ouverture et un temps de pose identique, une sensibilité ISO plus élevée augmentera l’exposition du cliché, c’est-à-dire que l’image sera plus lumineuse.




La vidéo ci-dessous va revenir sur les bases de l'exposition en photographie.






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